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vendredi 27 septembre 2013
CONCERTATIONS NATIONALES Organisation et conduite remises en cause
La déclaration politique de la Coalition des patriotes pour la République (CPR) du 24 septembre vient relancer le débat sur la question de la crédibilité des concertations nationales en cours en RDC.

Cette plate-forme politique vient de déclarer qu’elle ne s’associera pas aux décisions qui, d’après elle, compromettent la cohésion nationale. Parmi les décisions que la Coalition refuse d’avaliser il y a notamment celle en rapport avec la révision des dispositions intangibles de la Constitution spécialement en son article 220.
La CPR note une absence d’organisation dans la matérialisation de l’ordonnance des références au facilitateur et au représentant du secrétaire général de l’ONU, ainsi que celle de la définition claire de leur rôle respectif au regard de la résolution 2098 du Conseil de sécurité de Nations unies et de l’Accord-cadre d’Addis-Abeba.
Nouvel accrochage entre les Fardc et le M23
Qu’est-ce qui s’est réellement passé jeudi dans la cité de Kahunga sur la route Kiwanja-Mabenga à environ 80 km au nord de Goma ?
Difficile de restituer objectivement les faits étant entendu que les Fardc et le M23 se rejettent la responsabilité de la reprise des hostilités après une trève relative observée depuis le 30 août sur la ligne de front.

Le porte-parole des Fardc/Nord-Kivu cité par l’AFP parle d’un « simple
accrochage vite terminé » entre deux patrouilles de combat des forces loyalistes et du M23. Pour Bertrand
Bisimwa, président du M23, c’est l’armée gouvernementale qui a repris l’initiative de combats aux fins de « saper les efforts de paix entrepris ces derniers jours par la communauté internationale internationale et qui ont abouti à la reprise des négociations de Kampala ».
Une psychose est depuis lors observée à Kiwandja eu terme de ces combats ayant fait deux victimes du côté rebelle.
Difficile de restituer objectivement les faits étant entendu que les Fardc et le M23 se rejettent la responsabilité de la reprise des hostilités après une trève relative observée depuis le 30 août sur la ligne de front.
Le porte-parole des Fardc/Nord-Kivu cité par l’AFP parle d’un « simple
accrochage vite terminé » entre deux patrouilles de combat des forces loyalistes et du M23. Pour Bertrand
Bisimwa, président du M23, c’est l’armée gouvernementale qui a repris l’initiative de combats aux fins de « saper les efforts de paix entrepris ces derniers jours par la communauté internationale internationale et qui ont abouti à la reprise des négociations de Kampala ».
Une psychose est depuis lors observée à Kiwandja eu terme de ces combats ayant fait deux victimes du côté rebelle.
DISTINCTION Le Dr Denis Mukwege reçoit le prix suédois Right Livelihood
Selon le jury, le gynécologue congolais âgé de 58 ans est récompensé pour «l’action courageuse qu’il mène pour guérir les femmes survivantes de violences sexuelles dans les conflits armés et dénoncer les causes sous-jacentes de cesatrocités ».

Entre-temps, le nom du médecin congolais est de plus en plus suggéré pour l’obtention du prix Nobel de la paix . À New-York, Valérie Trierweiler, la compagne du président français, l’a de nouveau rappelé au cours d’une réunion internationale sur les violences sexuelles dans les conflits.
Tout en saluant le travail du Dr Mukwege, elle a fait savoir que la France plaidera encore et toujours pour que les responsables de ces crimes ainsi que leurs commandants soient poursuivis et punis. Notons que 40.000 femmes ont reçu des soins ces dix dernières années à l’hôpital de Panzi dirigé par le célèbre gynécologue.
Entre-temps, le nom du médecin congolais est de plus en plus suggéré pour l’obtention du prix Nobel de la paix . À New-York, Valérie Trierweiler, la compagne du président français, l’a de nouveau rappelé au cours d’une réunion internationale sur les violences sexuelles dans les conflits.
Tout en saluant le travail du Dr Mukwege, elle a fait savoir que la France plaidera encore et toujours pour que les responsables de ces crimes ainsi que leurs commandants soient poursuivis et punis. Notons que 40.000 femmes ont reçu des soins ces dix dernières années à l’hôpital de Panzi dirigé par le célèbre gynécologue.