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Les Kinois s’inquiétaient  de voir leur ville se dégrader si le service de la Voirie Urbaine ne se ressaisissait pas. Hélas ! Ni l’Hôtel de ville de Kinshasa, ni son service technique n’a pris en compte ce cri d’alarme de la population, et ce que tout le monde craignait est finalement arrivé : tous ces nids de poule devenus des trous à la longue constituent des réservoirs d’eau de pluie qui handicapent énormément la circulation dans certains endroits de la ville.
Les passeurs improvisés au bord de ces ‘’lacs artificiels’’ offrent leurs services en transportant sur leurs dos ces nombreux passagers, moyennant une somme d’argent qui varie selon le poids de la personne. C’est le spectacle auquel on assiste quotidiennement ces derniers temps au triangle de By pass, sur la route de Mont Ngafula, avant d’atteindre le Rond-Point Ngaba.
L’avenue de l’université qui traverse les communes de Lemba, Makala, Ngaba et Limeté, ainsi que celle du Commerce à Gombe, dans son intersection avec l’avenue Luambo Makiadi (ex-Bokassa) pour ne parler que celles-là, annihilent tous les efforts déployés par le Gouvernement dans le cadre de cinq chantiers initiés par le Président de la République pour reconstruire la grande métropole du sous-continent qu’est la RDC.
Avec les pluies diluviennes qui continuent à arroser abondamment Kinshasa, la situation ne fait qu’empirer. Celles du week-end dernier, par exemple, ont carrément coupé la route menant à la grande mission catholique de Kimwenza ou fonctionnent beaucoup d’écoles primaires et secondaires, ainsi que l’Institut Supérieur Agricole et Vétérinaire, (ISAV) et où sont implantées ainsi que plusieurs congrégations missionnaires, tandis qu’au niveau du campus de l’université de Kinshasa, une érosion partie du bas fond du monastère a fait écrouler tout sur son passage en remontant jusqu’à la grand ’route au niveau de l’endroit appelé ‘’Trafic’’ d’où partent des bus pour différentes directions de la ville. Si rien n’est fait pour arrêter la progression de cette érosion, la prochaine pluie va la propulser au-delà de la route jusqu’à atteindre le campus universitaire.
A ce front des routes abimées vient s’ajouter la problématique des immondices qui polluent l’air dans notre cité. ‘’Le spectacle’’ qu’offre l’Hôtel de ville de Kinois doit prendre fin. Il est plutôt demandé à toutes les structures appelées à concourir à la construction de ‘’Kin-Lipopo’’ de se ressaisir et de se remettre ensemble pour redonner à Kinshasa son renom d’antan qui lui a valu des milliers de visites de la part des touristes du monde entier. Agir autrement, c’est se mettre au travers la politique de la modernité prônée par le Chef de l’Etat. 

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