La relance de cette culture, a-t-il dit, est capable de booster l’économie du pays en ce moment où l’économie mondiale est affectée par la baisse de cours des matières premières. La culture de cacao est la seule culture pérenne qui n’a jamais connu de chute à travers le monde, a-t-il soutenu, avant d’affirmer que certains pays comme la Côte d’Ivoire et le Costa Rica ne vivent que du cacao. La culture de cacao a réussi à produire des résultats escomptés grâce aux subventions de l’Etat dans ces pays, a affirmé la source.
Selon M. Maingolo, avec la politique mise en place par l’actuel comité de gestion de CABEN, la relance de la culture de cacao peut générer d’énorme recettes au profit du trésor public, notamment par son exportation et sa vente sur le marché local. Il a laissé entendre que la Cacaoyère de Bengamisa dispose d’un espace arable de 4.500 hectares dont 443 hectares sont actuellement exploités.
Des différentes études menées, a-t-il indiqué, ont démontré que pour couvrir cet espace des plantes de cacao, le gouvernement doit disponibliser au profit de CABEN une enveloppe de l’ordre de 39.000.000 USD. Ce financement a-t-il dit, permettrait à la société de produire plus de 15.000 tonnes/an, contre 50 tonnes actuellement.
Si les 15.000 tonnes sont exportées, le trésor public pourra encaisser environ 45.000.000 USD. A en croire le directeur financier de CABEN, la tonne de chocolat produit à base de cacao sur le marché depuis quatre ans n’a jamais connu de tendance baissière, se vendant à 2000 livre Sterling , soit 3.000 Euros et 3.500 USD.
Il a fait remarquer que la production actuelle de 50 tonnes l’an est insuffisante au regard de potentiel des terres arables dont dispose la société qui envisage de transplanter les plantules en provenance de Yangambi sur le site. Arrivé à la tête de la société en 2011, le comité de gestion a souscrit l’adhésion de la RDC dans l’Organisation internationale du cacao (ICCO) et représente le pays à de nombreuses rencontres internationales sur le cacao.
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