Santé : Le Cancer de la Prostate est plus meurtrier que le cancer de la peau en RDC

La maladie très à la mode actuellement en RDC c'est l'accident vasculaire cérébral (AVC). Pourtant, cette maladie est difficile à prévenir, elle peut terrasser un enfant de 5 ans, un jeune homme de 17 ans ou un vieillard de 85 ans. Par contre le Cancer de la prostate peut être dépisté à temps et ainsi éviter son développement avant qu'il ne soit trop tard. Le cancer de la prostate est très fréquente de nos jours chez l’homme, en dehors des cancers cutanés, a indiqué jeudi à Kinshasa le Dr Georges Mvumbi Lelo, médecin biologiste aux Cliniques universitaires de Kinshasa (C.U.K.), au cours d’un entretien avec la presse.

Selon le DR. Mvumbi, un accroissement considérable de l’incidence (fréquence de nouveaux cas dans la population) du cancer de la prostate a été constaté au cours de ces dernières années, précisant qu’il s’agit d’un organe génital masculin situé au carrefour stratégique entre la voie urinaire et la voie génitale.

A son actif, elle peut même être le siège de trois infections principales, à savoir, le cancer de la prostate, l’adénome de la prostate et l’infection de la prostate ou prostatite, a-t-il souligné, signifiant que le risque pour un homme d’avoir un cancer de la prostate au cours de la vie est de 17%, le risque de mourir, de 3%, tandis que le cours de la maladie est souvent assez lent.

Les études menées pour ce faire renseignent que cette différence élevée, d’une part, et une faible mortalité, d’autre part, font ressortir la controverse sur la légitimité d’une détention précoce agressive du cancer de la prostate et sur le choix à apporter sur le traitement approprié, a-t-il noté.

Par ailleurs, a-t-il affirmé, la plupart des cancers de la prostate se développent chez les hommes âgés, en évoluant de manière lente, notant cependant que certains des cancers de la prostate peuvent se développer rapidement et s’étendre à d’autres organes (métastases), causant ainsi des symptômes, entrainant parfois le décès.

De toute évidence, a en outre dit le médecin, le traitement peut tantôt améliorer la survie, et prévenir ou définitivement soulager les symptômes liés à la maladie. Contrairement à d’autres cancers, celui de la prostate, dont le bien-fondé d’un diagnostic précoce se pose donc moins chez les gens âgés, ayant une espérance de vie de moins de dix ans, a-t-il fait remarquer.

Une étude menée à , atteste que, l’accroissement considérable de l’incidence clinique du cancer de la prostate est la conséquence logique d’une amélioration de la détection de petits cancers débutants, due à l’augmentation du nombre de dosage de l’antigène prostatique spécifique (P.S.A.) et des biopsies prostatiques. Le médecin a proposé la consultation une fois l’an dès que l’homme a atteint quarante ans d’âge de vie